San Leo, qui compte parmi les plus beaux villages d’Italie, a été, pendant de nombreux siècles, un lieu stratégique pour de nombreux faits historiques et militaires.
Les premières traces d’établissements remontent à l’époque romaine, au IIIème siècle après J.C., avec une première fortification dédiée au dieu Jupiter Feretrius, grâce à laquelle le village tira son premier nom en l’an 1000, à savoir Montefeltro, qui aujourd’hui est le nom de toute une zone qui inclut 13 communes.
C’est au cours des siècles suivants qu’il deviendra San Leo, lorsque l’arrivée du diacre Leone sur le Mont semble avoir créé le premier groupe de chrétiens (Leo en tant qu’abréviation de Leone). Selon la légende, Leone, tailleur de pierres dalmate, arriva à Rimini à la fin du IIIème après J.C., avec son ami Marin.
Il semblerait qu’ils fuyaient les persécutions de l’empereur Dioclétien contre les chrétiens et, qu’en trouvant refuge dans les collines de l’arrière-pays, ils y construisirent ensuite de véritables communautés.
Leone se transféra sur le rocher de San Leo, qui était autrefois le Mont Feretrius, en créant la communauté qui fera ensuite l’histoire du pays; Marin alla sur le Mont Titan, montagne de l’actuelle République de Saint-Marin, en fondant une première communauté dès 301 après J.C.
Un autre personnage lié à San Leo est Giuseppe Balsamo, alias le Compte de Cagliostro. Alchimiste, thaumaturge, médium, celui qui semble avoir conduit sur le continent européen la première souche originale de la Franc-maçonnerie, le palermitain Cagliostro alla de ville en ville et de cour en cour, à travers l’Italie et l’Europe, en fascinant des nobles et des seigneurs, jusqu’à ce qu’il arriva à la cour française, à laquelle il semblerait avoir prédit la révolution.
Gênant pour le Clergé et accusé à tort d’être l’auteur du vol d’un collier de diamants à la cour, il fut capturé pour cette dernière raison et condamné à mort pour hérésie par l’Inquisition.
La condamnation fut ensuite transformée en prison à vie, à purger dans l’imprenable Forteresse de San Leo, dans la célèbre cellule du puits, sans aucune porte ni voie de sortie; le seul passage pour y accéder était une trappe au plafond à travers laquelle on le fit passer et qui était surveillée par des gardes.
À travers la fenêtre à 3 grilles de la cellule, il ne pouvait apercevoir que le centre du village avec ses deux Églises… Cagliostro était ainsi encore plus puni, puisqu’il était contraint de voir exactement ce qui lui avait valu sa condamnation en tant qu’hérétique, à savoir les deux églises, symboles du christianisme.
Il mourut le 26 août 1795, après 4 ans, 4 mois et 5 jours de réclusion, à cause d’une crise d’apoplexie. Il ne reste que le mystère de son corps, qui n’a jamais été retrouvé ni identifié, sans un véritable lieu de sépulture.
À visiter :
beffroi
cathédrale San Leone
château Pietracuta
forteresse et musée
église et couvent Sant’Igne
couvent des Fréres mineurs
musée d’art sacré
église paroissiale préromane
palais Nardini
palais della Rovere
Pro Loco San Leo
Strada Pugliano, 5 – Rimini – ITALIA
tél./fax 0541 916231
prolocos.leo@libero.it
Informations touristiques
piazza Dante, 14 – San Leo – Rimini ITALIA
tél. 0541 926967 fax 0541 926973
info@sanleo2000.it
www.san-leo.it